Vous le savez peut-être, je vais un jour construire un capteur à air à mettre sur le toit de la maison. Il préchauffera le tout, et en été, sera relié à un tunnel à galets hypocauste sous le sol de la grande pièce donnant sur le jardin. Comme ça, l'été la chaleur sera stockée dans le sol, et l'hiver, elle me chauffera la pièce.
Pourquoi un capteur à air et pas du solaire ou du photovoltaïque ? Et bien parce qu'à Toulouse on a beau avoir du soleil plein pot toute l'année, les idées quand à elles sont bien frileuses au sujet de tout ce qui peut toucher de près ou de loin à l'usage des énergies renouvelables. Bref, les subventions et autres aides qui fleurissent au nord sont peau de chagrin par ici et comme les constructeurs tiennent compte de probables subventions, les prix flambent ! Bref, le solaire c'est trop cher... et le photovoltaïque c'est encore pire. D'autant plus que les panneaux étant montés en série, si vous avez une quelconque ombre sur un bout de panneau, et bien c'est tout l'ensemble qui se trouve être amoindri, même si la suite des panneaux est en plein soleil... très con !
Bref, capteur à air donc. Pas de fuite dangereuse de liquide caloriporteur, auto-construction en canettes, coût de revient défiant toute concurrence. Des modèles de ce genre sont même commercialisés (ici) aux Etats-Unis.
Expérience n°1 : choisir les canettes.
Donc, le souci est de récupérer les bonnes canettes... en alu. Car figurez-vous que toutes les canettes ne sont pas en alu, certaines sont en acier très fin. Et ce n'est pas possible des les mélanger entre-elles, car mélanger les métaux + flux d'air = effet pile ! Donc pas cool, corrosion et tout et tout. Il faut donc trier les canettes à l'aide d'un aimant car deux canettes jumelles ne sont pas pour autant identiques :-)
Deux canettes de coca par exemple, en tout point identiques d'aspect... on approche le bout aimanté d'un mètre ruban sur la première canette : il ne se passe rien. La canette est en aluminium. Chouette !
On approche le mètre ruban sur la deuxième canette, et là, hop la voilà qui se colle à l'aimant et prend même l'air lorsqu'on la soulève... Cette garce est en acier, bonne à jeter sans vergogne.
Résultat : il faut tout trier manuellement et ne pas se fier aux apparences, car là comme ailleurs, celles-ci sont fâcheusement trompeuses ;-)
Expérience n°2 : être sûre que ça chauffe !
Suspension land art dans le jardin. D'un côté, un thermomètre en plein soleil, de l'autre un thermomère inclu dans une canette sombre pour mesurer la différence. À noter, je me suis pas cassé la tête et le thermomètre dans la canette présente de nombreuses fuites d'air. Le thermomètre n'étant coincé dans la canette que par des bouchons de bouteille en liège. L'air chaud qui s'y produit peut donc s'échapper très facilement de la canette, d'autant plus que l'air chaud monte... Mais pour l'expérience ça devrait aller. Température extérieure ambiante : 8°C.
Température en plein soleil : 15°C --> gain de 7°C.
Température dans une canette sombre avec fuite d'air : 19°C --> gain de 11°C.
Bref, comme l'idée est d'empiler les canettes pour faire de longs tubes peints en noir, que ces différents tubes seront reliés entre eux en sortie et placés sous une plaque de verre pour augmenter l'effet de serre... ça devrait carrément bien le faire ! Reste à récupérer les canettes, alors à votre bon cœur :-)
mercredi 3 février 2010
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