mercredi 28 octobre 2009

Une mare, une !

Comme il fait doux, la mare est une bonne activité au jardin. Plus rien à planter, l'herbe est tondue... alors hop un petit trou dans la terre pour y planter...


... des marches !
Ça c'est pour avoir différents paliers de plantation et donc plusieurs niveaux d'eau aussi. Évidemment, les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué que j'ai creusé exactement là où j'avais autrefois arraché un arbre... et donc c'est bien malgré moi que j'ai du m'efforcer d'arracher tout le restant de souche, qui décidément ne voulait pas partir de ce magnifique endroit. J'en ai eu pour deux bonnes heures de travail acharné.


Mais que viennent faire ses serviettes et torchons à cet endroit ???
C'est très simple, même si j'ai fait très attention d'enlever toutes les racines, il se peut que j'en ai oublié certaines. Par ailleurs, lorsqu'il pleut, les cailloux ont tendance à remonter lorsque l'eau s'infiltre, donc, les couches de torchons feront l'affaire comme super géotextile de fortune.


Et encore une couche, finition avec un drap de bain. Magnifique, non ?


Pour cacher le tout et surtout pour retenir l'eau, on installe la bâche. Comme ça, ça ne paraît pas mais elle est super grande la bâche quand elle est pas pliée pour rentrer dans le trou. Si vous fabriquez une mare, pensez à voir large et grand pour la bâche...


Stabilisation avec quelques galets. Et plaquage au sol par de grandes pelletées de terre/sable.
Sans oublier de tasser avec les pieds !


Renfort des marches avec de jolis galets.


On referme les côtés de la mare avec de la terre en repliant soigneusement la bâche dans une petite rigole faite rien qu'exprès pour ça.
Plantation des papyrus de Mélanie, et des quelques brins de prêle que j'ai grappillés dans les fossés. En passant, si vous voulez planter de la prêle, pensez qu'il en existe dans les jardineries... c'est moins sympathique que de passer son après midi à faire le tour des fossés et de s'esquinter le dos sur ces satanées racines de prêle, sans compter la gadoue, la pelle cassée et tout le toutim, pour arriver finalement à récolter de maigres brins de prêle, sans grand espoir qu'ils repoussent un jour... Oui je vous assure, les tarifs des jardineries, en comparaison, ne sont pas exorbitants !

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