Quelques rangées de plus

C'est long car on ne peut pas monter trop de rangées d'un coup. Il faut le temps que le mortier prenne. Et puis avec la pluie, pas moyen de maçonner. Mais bon, tant qu'il ne fait pas trop froid pour la chaux... tout va bien. L'ouverture fait maintenant, presque 1m de haut. Il faut encore que j'atteigne les 1,65m pour l'aligner avec les autres fenêtres de la façade.

Après ce sera la pose du linteau bois (linteau fenêtre + porte) et à nouveau 50cm de briques par dessus.

Ça monte !

Et voilà. Ça commence à ressembler à une fenêtre, non ?

Appuis de fenêtre

Reconstruire, ça ne va pas vite, mais quand même, ça avance.

Une idée de la future ouverture de la cuisine.

Reconstruction !

Encore un peu de briques à faire tomber...

Dans le petit trou en bas à gauche, il y avait une ancienne sortie de tuyau. Alors tant qu'à faire, autant refaire ce petit coin là comme il faut.

L'autre truc compliqué, c'est d'enlever les briques une sur deux de manière à préparer un ancrage dans le mur. Avec un marteau et un burin, ça va pas. Les maigres vibrations font casser la brique du dessus. L'astuce que j'ai fin par trouver, c'est d'attaquer le joint de mortier à la visseuse. Comme ça, pas de vibrations. C'est un peu longuet, mais ça fonctionne nickel.

Et hop c'est rebouché. Toujours avec mon fameux mortier de terre-sable + chaux hydraulique. Dosage 1 pour 4. ne surtout pas oublier de détremper le mur et les briques, sinon, l'eau du mortier est aspirée d'un coup, et rien ne peut tenir.

Vue de l'intérieur, détail de la feuillure de la future fenêtre.

Comme je ne sais pas encore exactement ce que je vais y mettre, je refais à l'identique de la maçonnerie d'avant, et j'aviserai ensuite en fonction des exigences des fenêtres plus modernes.

Démolition

Pour changer... on casse des murs.

Mur de la cuisine, ou plutôt ce qu'il en reste :-)

Suite cuisine

Y'en a qui croient que je me suis noyée au fond de mon puits et que c'est pour ça qu'il n'y a rien sur le blog depuis tant de temps... Et bien non, les travaux continuent, sans relâche, avec même un grain de folie douce supplémentaire.

Cuisine. La porte a changé de place ;-)

Et le mur commence à baisser. Pas trop vite non plus, il faut le temps de gratter toutes les briques une à une pour les récupérer.

État des lieux

Après tous ces travaux, tout ça ressemble à quoi ?

Au jardin, de gauche à droite sur la palette :

- les briques du mur de la cuisine

- les briques courbes du fond du puits

- des restes de briques qu'on a fini par récupérer du tas de gravas (on sait jamais... ça peut servir...)

- les tuiles du toit de la cuisine

Et devant les palettes : l'antenne !!! et quelques morceaux de poutres (ancien faux solivage de la cuisine).

Au fond du jardin, un gros tas de poutres issues du solivage au dessus de la cave (pour ceux qui se souviennent... c'est celui qui menaçait de nous tomber sur la tête).

Et... comme la démolition n'est pas toujours synonyme de récupération... un gros tas de gravas qu'il va falloir évacuer, avec au premier plan les restes de la dalle de la cuisine.

Et un petit reste à tamiser ;-)

Au tour de la dalle

On en nous arrête plus.

Puisqu'il n'y a plus de toit... et que la pluie ne peut pas s'infiltrer dans le sol à cause de cette horrible dalle de ciment, et bien on lui fait sa fête.

Peu de temps après, et quelques briques foraines récupérées (ancien pavage), voilà un sol parfait en mâchefer qui peut absorber la pluie correctement. Quand j'aurai remonté le mur et mis la nouvelle charpente, et bien faudra aussi refaire ce sol.

Travaux de façade

Aujourd'hui, travail de finitions. La cheminée est tombée, mais il reste à faire l'enduit et l'étanchéité avec le toit de l'atelier.

Même le chat veut participer !!!

Enduit à la chaux en cours de séchage après un bel orage.

Tiens, y'a déjà plus d'échafaudage...

Un peu plus tard.

On peu voir aussi qu'on a commencé à s'attaquer au mur de la cuisine. But du jeu : le descendre pour le remonter mais avec une ouverture beaucoup plus grande et mieux placée.

Après le toit, la façade.

Voilà voilà, le toit de la cuisine est tombé, tout est rangé, nettoyé. Du coup, on a la place pour mettre l'échafaudage dans la cuisine pour le hisser contre le mur du voisin.

Pour quoi faire ? Pour faire de l'escalade... et accessoirement pour enlever la cheminée hideuse qui court le long du mur ainsi que l'antenne inutile perchée sur la cheminée du voisin.

L'assaut est donné, et tel un trophée, nous brandissons l'antenne !

D'ailleurs c'est impressionnant ce que c'est léger une antenne. C'est immense, mais ça ne pèse rien, que dalle.

Mais pas de répit. Ni une ni deux nous voilà à l'attaque de la vilaine cheminée, toute fendue et percée à la base.

Descendre une cheminée c'est le pied. Tous les gravas vont directos dans le trou de celle-ci et parviennent en bas... dans une brouette !

Un toit de moins

L'échafaudage, c'est bien joli mais c'est surtout super utile.

Après avoir démonté tout un solivage qui manquait de se casser la figure au dessus de la cave, on a installé l'échafaudage contre le mur de la cuisine, pour aller démonter le toit.

Détuilage.

Charpente sommaire par chevronnage autoporteurs. On voit en dessous le plafond en lattis de la cuisine.

Une vue depuis l'atelier.

Et c'est parti pour faire tomber le lattis. On avait deux solutions : par dessous quitte à se prendre toute la poussière et le plâtre dans la figure... ou par dessus, en se tenant aux chevrons !

Opération destruction réussie.

Ça échafaude grave !

La main d'oeuvre est au rendez-vous, un peu de tamisage devant la cuisine pour se mettre en train...

Et c'est parti. Déchargement du camion, stockage des morceaux d'échafaudage un peu partout. Dans le jardin et au dessus de la cave.

Ça fait un joli stock.

Et après... faut monter le tout.

Faux plafond de la cuisine

Après les murs, on s'attaque au faux plafond de la cuisine.

Et sous les poutres qui tiennent par l'opération du saint esprit, on découvre l'ancien plafond, sa tapisserie et plein de cochonneries.

Et voilà le travail. On est loin d'avoir fini, il reste encore ce fameux lattis de châtaignier enduit de plâtre.

Après c'est au tour des murs d'avoir droit à un relooking en bonne et due forme.

Les anciennes rénovations étaient une catastrophe : tuyaux de cuivre en encastré, mur brique galet complètement défoncé, ...

Cuisine

C'est parti. La cuisine est en travaux pour de bon.

Julie met à jour le joli mur de briques et galets qui me séparent de mes voisins... et qu'il faudra malheureusement cacher sous un enduit isolant.

Beau mur, non ?

Badaboum...

Retour au puits.

Il est beau non ?

Sauf que... c'est la cata. Moi qui était en train d'attendre que la nouvelle buse du puits soit prête, et bien trop tard !

Une partie du puits c'est écroulée. Bon pas vraiment écroulée au point de boucher le puits... mais affaissée, ça oui ! Il faut dire que la première partie était maçonnée en brique foraine + mortier, puis une deuxième (anciennement dans l'eau) juste montée en briques foraines sans mortier, et enfin la troisième partie, bâtie par mes soin, en ciment sur grillage à poule. Et entre la partie n°2 et 3, un espace de 50cm en attente d'une nouvelle buse de ciment.

Sauf que voilà, les planches qui soutenaient les briques non maçonnées se sont cassé la figure et donc je ne pouvais plus installer ma nouvelle buse. :-(

Il a fallu étayer le haut puis sortir les briques non maçonnées... sur 80cm de haut !!! Un rtavail de titan avec pas mal de stress depuis le fond du puits.

Baaaaahhhhhhhh !!!!

Voilà, il fallait le faire... on a attaqué la cuisine. Viré cet affreux placo/polystyrène pourri.

Et derrière on a trouvé...

D'affreuses énormes limaces. 18 au total !

Et nous qui nous demandions bien pourquoi on avait toujours des traces d'escargot sur la table de la cuisine...

Et ces tâches noires là... c'est pas de l'humidité, c'est de la crotte de limace ;-)

Puits

Qui dit eau pour le potager, dit aussi recreuser le puits. Et qui dit creuser le puits, dit buser la colonne d'eau pour éviter que tout s'écroule (nota : au fond c'est du sable).

Le principe est le suivant. Le puits est maçonné d'origine en briques foraines. Comme je le recreuse, il me faut stabiliser les parois dans la partie non maçonnée que j'ai creusée. Comme l'entrée du puits est petite (30 x 40) je ne peux pas y descendre une buse toute faite depuis le haut. Donc, je fais le système suivant :

Du grillage à poule sur une hauteur de 50 cm et une longueur suffisante pour que la buse fasse le tour du puits d'un diamètre de 80 cm.

Tous les 10 cm environ, je dispose sous le grillage des petites lattes de bois pour surélever le grillage et pour délimiter les zones que je remplis ensuite de béton de ciment (j'ai essayé la chaux, c'est pas top car ça sèche pas assez vite et j'ai pas non plus trouvé le bon dosage pour que ça tienne bien).

Attendre que ça sèche puis enlever les cales de bois. La buse est prête à être descendue dans le puits. Pour cela, il suffit de rouler le grillage (qui se plie là où il n'y a pas de béton), et de descendre cette buse enroulée au fond du puits. Là en bas, la dérouler contre les parois, la fermer à l'aide de brins de fil de fer galvanisé. Et hop, y projeter du béton sur les zones non cimentées afin de créer réellement une buse de béton (ferraillée au grillage à poule).

C'est parfait, ça tient impeccable. J'ai déjà fait 1,00 m comme cela et là ce sont les 50 prochains cm qui attendent leur tour.

C'est l'été

Donc pas moyen de laisser crever le potager pour cause de surchauffe...

Ça y'est, j'ai installé le système d'arrosage automatique. Pour l'instant, les arrivées sont aériennes (gaine bleue), mais plus tard, ce sera enterré et ça ne sortira qu'au niveau des buttes pour laisser le passage sans piège pour les pieds.

Les tuyaux sont perforés tous les 20 cm. Pas besoin d'y mettre des goutteurs, chaque petit trou fonctionne comme tel. Quand on arrose, ça fait une auréole humide à la surface de la terre et l'eau s'enfonce directement en profondeur sans couler sur le flan des buttes.

Avec ça, j'espère que je pourrai sauver les légumes qui peinent à pousser.

fin de la fin

Fallait faire de la place... car il fallait pouvoir poser de nouvelles étagères à la cave. Sauf que... dans la cave, il y avait encore un gros stockage de petits galets dans un super big bag d'1 m3 !!!

Donc on a sorti tout ça à la mano et puis ça nous a pris de vouloir tant qu'à faire niveler le sol de la cave et d'y installer les tomettes de récup.

Heureusement la main d'oeuvre bon marché était encore au rendez-vous et en une petite matinée on a sorti tous le big bag, décaisser un peu, étalé une couche de gravier sur le sol, et commencer à jouer avec les tomettes.

À la découpe ! On dirait un métallier en plein travail, sauf que la poussière... c'est de la brique ;-)

Pose des tomettes au niveau laser. Colle à la chaux.

Découpe suivant les murs (dont les alignements sont parfois hasardeux).

Et voilà le résultat une fois que les joints aient été remplis avec de la terre sableuse bien tamisée. Pour cela, déverser sur le sol un seau de terre, puis... passer le balais partout sur tous les joints. La terre y tombe, rebouche les moindres petits trous et fini de caler éventuellement les tomettes.