jeudi 19 février 2009

En attendant la benne... qui jamais n'arriva.

Aujourd'hui j'avais commandé une benne. Celle-ci devait arriver entre 8h et 10h. Lever 7h (trop tôt pour des vacances), tout le monde rencardé pour 9h... et le temps passe, passe, passe et la benne n'arrive pas. 10h30, coup de téléphone. Oui la benne va arriver mais entre 11h et midi, il y a eu trop de surchauffe et du coup les bennes ont pris du retard. Bon ok, va pour attendre encore un peu. Sauf qu'ici on se gèle, dans ma maison ventilée ;-) Il fait -1°C et ça fait 2 heures qu'on poireaute. On a déjà mangé toutes les victuailles histoire de tenir le choc, et maintenant va falloir tenir le coup !
12h00 : nouveau coup de téléphone, ben non la benne ne pourra venir que vers 14h30... AARRRGGHHHH !!!! Je vais les bouffer ceux-là avec leur benne fantôme ! Bon comme on a commencé à s'occuper, on continue de s'occuper (voir ci-dessous). 13h30 : téléphone ; la benne ne viendra pas. Le camion a eu un accident et c'est plus possible pour aujourd'hui. Merci les flux tendus, j'adore le Capital !!!
Bref, la benne sera sans doute là demain, rdv à toutes les forces qui sont bien sympathiques de me dire qu'elles seront aussi dispo le lendemain.

Une benne, c'est vraiment toute une histoire !


Ça commence comme ça : réserver la place avec les voitures. Donc jouer quelques jours avec la marche à pied.


Quand la benne n'arrive pas, faire la seule chose que nous savons bien faire dans ce cas là : la classe ! Et voilà quelques cours de bricolage aux 3/9 ans. C'est toujours ça de pris, au moins ils sauront comment creuser des caves ;-)

 
Voilà comment tenir une pioche.  Voilà comment tamiser.


Travaux pratiques. Hop les deux grands dans le trou pour ramasser la terre.


Rien ne vaut la main d'œuvre gratuite et corvéable à merci... Finalement, j'adore le Capital !!!


Bon c'est pas tout, mais les gamins ça bosse et il faut penser à vider la brouette de temps à autre.


Et voilà le résultat au bout d'une heure d'exploitation assidue. Remarquez quand même qu'une adaptation sociale du travail à été installée : une petite banquette de terre permet de faire une marche, plutôt que de descendre les enfants à bout de bras... Si, si, je vous assure c'est un net progrès !
Bon les autres en attendant ils font quoi ?



Ça pique les murs de brique.
Ça se repose du piquage.
Ça pique et ça repique.



Et ça s'extasie sur des bouts de tuyaux en céramique (fait main svp !) insérés dans le mur il y a fort longtemps pour aérer la pièce. Ancêtre de la VMC, je m'incline.


Et occuper les pitchous quand ils sont trop fatigués. C'est pas de tout repos : le petit cheval sur la brouette n'arrête pas de raconter des tas d'histoires, c'est un vrai moulin à parole !

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