Plans du réseau d'air

Voilà un plan d'étape pour y voir plus clair.
Le tunnel à galet est réalisé, la ventilo de la cave est opérationnelle.
Il reste la jonction entre le tunnel et le caisson, mais cela va attendre un peu, car il faut que je casse mon couloir d'entrée et que j'y passe aussi les gaines eau, électricité, évacuations EU/EV, téléphone. Bref, un peu de réflexion ne sera pas de trop.


Sur le plan, j'ai entouré la zone à faire et j'ai marqué en hachuré la zone couverte par la dalle de chaux. La suite de la pièce sera faite quand j'aurai passé les autres réseaux.

Enfin la dalle !

Avant de couler la dalle, il nous reste à finir de combler l'ancien vide sanitaire.


Attaque de la montagne de gravats entassés dans le jardin. C'est tout ce qui est sorti de la tranchée pour les tunnels à galets. Limon, sable, graviers et galets de différents diamètres. Et petit zeste de gravats maison (enduits de chaux, briques cassées, tuiles, reste de mortiers de chaux...).


Et ça remplit. Ensuite, il faut damer le tout pour bien tasser...


... Pour enfin, commencer la dalle de chaux. Recette (la même que pour les murs de la cave) : 3 seaux de gravier, 2 seaux de terre/sable/limon, 1 seau de chaux NHL5.


Et comme j'avais prévu de faire les choses comme il faut, j'avais décidé d'utiliser une règle de maçon. Sauf que c'était sans compter mon super laser qui me donne le niveau supérieur de la dalle. Pas besoin de règle, il suffit de lisser le mortier jusqu'à temps que le trait rouge du laser affleure tout juste le niveau supérieur du mortier.

3/4 de la dalle finie, le reste pour demain.

Cachez-moi ces tuyaux !

On a donc pris le temps de réparer ma bêtise.


Le tuyau de rejet d'air chaud passe donc désormais sous le tuyau de sortie des tunnels.


Puis, il a fallu remboîter le tuyau de sortie des tunnels. Et ça, d'une manière ou d'une autre, c'est la galère. On tire, on pousse, rien ne se passe. Ce crétin de tuyau ne bouge pas d'un pouce. On a même essayé d'y taper dessus. Rien, Que dalle, Nada !
Désespérée, j'ai fini par y sauter dessus et voilà.


Remblayage, ratissage.

Derniers tuyaux avant recouvement total

On attend avec impatiente le redoux prévu pour demain pour pouvoir mettre en œuvre la dalle de chaux. D'ici là, il faut finir les préparatifs, et c'est pas ce qui manque !


Et hop un coffrage pour le caisson de jonction entre les tubes galva venus des capteurs à air et le tube pvc enterré. Il ne faudrait pas que tout le caisson se remplisse de béton... Quatre planches, un morceau de polyane, 6 briques et des morceaux et zou.


Pendant ce temps, Patricia et Katia venue en vacances au sud pour fuir la neige mettent en œuvre les techniques du chasse neige pour niveler le sol et pousser la terre dans la partie de la pièce anciennement en vide sanitaire.


Mais voilà, que c'est la cata ! J'ai pas pensé jusqu'au bout et je me suis plantée dans mes calculs. Résultat : le tube de rejet d'air chaud en partance du caisson de ventilation (derrière la porte) et qui devait passer au-dessus du tube de sortie d'air des tunnels (au premier plan et en travers sur la photo) a du se trouver une autre issue pour passer. Il a donc fallu creuser (après remblayage et tassement !!!! Si, si !) pour le faire passer en-dessous du tube. Heureusement que j'avais quelques coudes pvc en stock...


Voilà le résultat. En pointillés rouges, l'emplacement du tunnel et dans la tranchée perpendiculaire, le tube de rejet d'air chaud qui rejette le tout via les anciennes grilles de ventilation du vide sanitaire.

Connexion !

Après la mise en bouche, vient le temps de la digestion... Quoi de mieux que de charrier un peu de terre pour remplir le tunnel à galet ?


Avant de s'y mettre, une petite photo de l'intérieur du tube qui fonce tout droit dans les galets. On distingue au fond le bouchon (rouge), juste au dessus, les fentes, et enfin, la suite du tube avec des coulées de condensation ;-)


Et voilà, c'est relié. Le bout du tube qui n'est pas encore relié au caisson (j'ai pas encore fait la suite de la tranchée) est bien enrobé d'un sac poubelle puis d'un gros sac plastique pour éviter toute intrusion malencontreuse.


Et damer, encore damer, toujours damer.


Et stabiliser le tuyau en pente douce vers les tubes de sortie, pour que les condensats éventuels retombent au fond du tunnel et s'infiltrent dans la terre.

Réveillon aux galets.

Avant de se régaler, quoi de mieux qu'une petite mise en bouche ?
Il paraît que les galets ça réchauffe, mais je dirais surtout que ça ouvre l'appétit !!!!


Allez hop, tout le monde s'y met ! Chacun dans son coin et s'est parti, il faut reboucher cette tranchée que diable !


Comme les renforts sont de la partie, c'est trop fastoche.


Dans l'euphorie, y'en a même qui en perdent leurs jambes ;-)


Et le périscope est devenu tout ridicule ! C'est bientôt l'heure de mettre les tubes qui relient entre elles les sorties d'air chaud du tunnel. Mais il est tard, on part se régaler.

On referme !

Fini de remplir de galets, alors on referme !


Membrane EPDM. Même avec ses 1mm d'épaisseur, c'est facile à plier. Ne pas oublier de faire des petites collerettes pour bien jointoyer autour des tubes. Pour ça, découper un carré de membrane d'environ 50x50 et faire une croix de 13cm au milieu pour des tubes de 140mm. Comme ça, en enfilant le carré dans le tube, la membrane s'étire tout juste assez pour faire passer le tube, et colmate les fuites d'air éventuelles.


V'la un joli tube qui sort de sa membrane étanche.


Puis c'est le tour du géotextile de se replier sur le tunnel. Là j'ai été moins délicate, pas de carré  à placer autour du tube, j'ai juste fait des petites fentes pour que le géotextile se dispose au mieux puis j'ai envoyé de la terre pour faire tenir le tout bien en place.


Rebouchage, la partie qu'on attendait tous avec grande impatiente !


Ensuite, faut bien tasser la terre. Sinon, la dalle au dessus va faire des vagues avec le temps ;-)
J'ai décidé de damer tous les 20 à 30cm. Bout de madrier, carré d'OSB cloué au bout et zou ! Ça fait une super dame bon marché.


Et voilà le résultat. Un tunnel qui s'est déjà bien rempli. Dire qu'il y a 1 heure, on voyait encore plein de galets !!!

Tunnel terminé

Et voilà, on a terminé de charrier nos 4 m3 de galets, lavés, brossés (enfin, fait pas exagérer... ça on ne l'a pas fait) et disposés avec amour !!!

Mumu, confortablement installée sur le dernier big bag, remplit consciencieusement les seaux à la main, car sur la fin des gros sacs, il y a y trop de poussière pour ramasser le tout à le pelle.

Dès qu'on a eu fini de mettre en place le dernier galet, ni une ni deux, j'ai foncé dans le tunnel pour voir enfin ce que ça donnerait bien nivelé comme il faut. Et que je te grattouille ici, et que je te grattouille par là, un coup de ratissage, une butte autour des tuyaux, y'a pas à dire, les tunnels chauffent déjà : je suis trempée tellement j'ai chaud !!!!

Certains se diront sans doute où je vais chercher toute cette motivation ? C'est simple, c'est grâce à ma nouvelle main bionique !!!!

Tiens, un périscope ?!?

Demain, repliage de la membrane EPDM et du géotextile et début du rebouchage de terre.

Et 3 m3 de galets, 3 !

Bon ben voilà, les big bags de galets fondent comme des petits pains au soleil, et le tunnel se remplit bien. Le dernier sac de galets est placé au fond de la cave (et oui j'avais plus de place ailleurs...) maintenant, il va falloir remonter tout ça pour l'envoyer dans la tranchée ;-)

Le dispositif de lavage.

Une comporte pour stocker l'eau à proximité. Deux seaux percés avec une mèche de 10 pour faire passoire et le tout disposé dans un ancien bac à douche en zinc chiné aux puces.

Dans le tunnel, il faut encore répartir les galets autour des tuyaux, convenablement et ratisser un peu. C'est sympa, mais le casque anti-bruit est quasi de rigueur.

Quant aux big bags presque vides, c'est chouette, ça fait parc de jeu !!! ;-)

Allez, demain, Mumu vient nous prêter main forte, on devrait pas être loin de terminer tout ça.

Toboggan à galet

Et voilà le toboggan. Ce sont des faîtières moulées qui ne vont pas sur mon toit mais qui vont très bien pour faire toboggan. J'en ai assemblé deux avec une sangle, histoire de pouvoir démonter l'ensemble facilement et zou ! Une échelle par dessous pour faire un renfort et c'est parti.
Sinon, on peut faire la même chose avec un madrier et de la volige clouée sur les côtés (on fait ça pour dégager les tuiles à récupérer depuis les toits...).


Premier côté du tunnel, avec le toboggan sur son échelle.

Deuxième côté du tunnel, galets disposés à la chèvre. Il manque encore des galets pour combler jusqu'en haut des fentes.

Opération lavage

Bon ben voilà, j'ai lavé 1 m3 de galets (2 soirées).
Le système a été optimisé. Pas de tyrolienne en vue, mais un toboggan ! Je poste des photos demain (là, j'ai oublié l'appareil). Toujours 1 heure chrono pour 1/2 m3 lavé et mis en place dans le tunnel.

On n'est pas au bout du tunnel...

Nouvelle journée galère... Les tunnels à galets c'est sympa, mais qu'est-ce que c'est prise de tête à installer ! On n'imagine pas à quel point il faut être cooooooool pour faire se genre d'installation. Et aujourd'hui, j'étais déjà tout, sauf cool ;-)

Et hop, un petit coup de lubrifiant sur le chanfrein, histoire que ça fasse "cloc" plus facilement.

Assemblages... Sacrée longueur de tube, non ?

Et encore un. 

Non, non, je vous assure, ce n'est pas un bazooka ;-)

Et voilà, maintenant, il faut l'amener jusque dans la maison. 

Nouvelle salve de jurons en vue de l'installation. Faut tirer ! Non faut pousser ! Non ça va pas entrer, faut ouvrir la fenêtre...

Bon finalement, c'est entré comme dans du beurre. Mais par contre, une fois dans la maison, la mise en oeuvre dans le tunnel a été plus "sportive". C'est que c'est un peu encombrant tout ça ! Et puis les assemblages en "cloc" c'est chouette, mais c'est souple... et donc l'ensemble s'est tortillé dans tous les sens. Heureusement qu'on était plein, tout seul c'est genre mission impossible.

Ouf... c'est quasi en place.

Pose de bouchons (sac en plastique) pour éviter que des bestioles viennent s'y loger pour l'hiver... en attendant que je connecte l'ensemble.

Le comble, c'est qu'ensuite je me suis rendu compte que c'était idiot d'avoir mis l'ensemble dans le trou, car du coup j'avais plus la place de mettre les galets dans la tranchée. Et donc il a fallu ressortir la grande longueur et laisser seulement les 3 tubes (1 entrée et 2 sorties) dans le tunnel. Une mince affaire.

Après toutes ses péripéties, on a voulu bien entendu se mettre à laver les galets et à les mettre dans le tunnel. Ça nous a valu d'autres milliards de jurons (vous avez de la chance, sur les photos vous avez pas le son !). 

Le système retenu : vieux seaux percés de trous à la perceuse pour leur rajouter une option "passoire". À quatre, ça donne : 

- Personne n°1 chargée d'aller récupérer les galets dans le big bag stocké à proximité, déversement dans le seau percé.

- Personne n°2 : trempage du seau dans la piscine (vous avez vu, on n'est pas à Paris, il fait beau et c'est pas gelé ici !!!).

- Personne n°3 : récup du seau après égouttage, et petite marche rapide vers le tunnel à proximité. Descente du seau à la chèvre dans le tunnel.

- Personne n°4 : récup du seau en fond de tunnel et hop , déchargement des galets au pied des tubes fendus.

Et voilà le résultat. Petit tas de galet ridicule, quand on sait qu'il va falloir en laver 4 m3 !!!

La suite au prochain épisode. Au dodo !

Le début du tunnel...

Quelle journée !!!

Il a bien sûr fallu commencer à fendre les tuyaux avec pré-perçage à la perceuse (mèche 8mm) pour ne pas fragiliser le tube lors de la découpe des fentes. 

Facile, une fois que les fentes étaient dessinées sur le tube grâce au super gabarit en carton.

Ensuite, il a fallu mettre en place le géotextile (blanc) qui protège la membrane EPDM (noire) qui elle-même contient les galets. Quelle galère. 10 m de long sur 4 m de large, un sacré pliage et beaucoup de jurons plus tard, la voilà mise en place et maintenue sur les bords avec des bambous.


Ensuite, un petit coup de balais... car évidemment la terre des bords est aussi tombée dedans, à force de remuer dans tous les sens pour se débattre au milieu du géotextile... ;-)


Membrane noire en EPDM d'1 mm d'épaisseur, le top du top pour emballer les galets de manière durable, balabla bla. C'est aussi le type de membranes qu'on trouve pour la réalisation des bassins. Il en existe aussi en PVC, mais avec une durée de vie plus courte. Et comme j'ai pas envie de changer ce bidule tous les 10 ans... mieux vaut mettre le paquet tout de suite ;-)
La pose c'est mieux passée que pour le géotextile. On a déroulé la membrane sur les bords et cloué (avec des pointes de 10 cm) directos dans la terre. J'étais dubitative au départ, mais franchement, ça tient du tonnerre ! On a même pu enlever ensuite les bambous, qui ne servaient donc plus à rien.


Julie prend la pose.

Et ensuite... on a commencé à assembler les bouts de tubes ensemble.
Re-galère, car c'est bien sympa les tubes en PVC CR8, mais les joints sont rebelles aux assemblages. Même avec du super lubrifiant (liquide vaisselle), il faut pousser comme un âne, jurer, pester et ensuite ça veut bien faire "cloc" et ça y est.


En tout cas, un grand merci à toute l'équipe.